Alose finte
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Nom scientifique : Alosa fallax
Famille : Clupéidés
Autres noms : Fausse alose - Anglais : Twaite shad
Poids maximum : 2 Kg (femelles) - 1 Kg (mâles) (0,7 Kg en moyenne)
Longueur maximale : 50 cm (moy. 40 cm.)
Durée de vie : 10 ans (5 à 8 ans pour les mâles)
Période de frai : Juillet
Ponte : 50 000 à 200 000 en plusieurs pontes dans uen eau à 20°C
Description
L'alose finte comme la grande alose sont de la famille des clupéidés (comme les harengs). La première est la plus petite et est reconnaissable aux six à neuf tâches rondes qui ornent ses flancs. Elle vit en banc dans les eaux du littoral où elle se nourrit de petits poissons et de crustacés.
Grande Alose
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Nom scientifique : Alosa alosa
Famille : Clupéidés
Autres noms : Alose vraie - Anglais : Allis shad
Poids maximum : 3,5 Kg (1,5 Kg en moyenne)
Longueur maximale : 70 cm
Durée de vie : 10 ans
Période de frai : Mai à Juillet
Ponte : 100 000 à 200 000 par Kg de femelle dans une eau à 18°C
Description
La grande alose n'a qu'une seule tâche située prés de l'opercule. La période de fraie intervient un peu plus tôt dans la saison que pour sa parente. Elle ne vivra qu'une seule amontaison dans le cours de son existence.
Implantation
Bassin Seine-Normandie :
Au siècle dernier on prend régulièrement des aloses dans la Seine à Nogent/Seine, dans l'Yonne (au delà d'Auxerre) et la Côte d'or . En 1887, sont construit sur la Seine en amont de Rouen les barrages de Poses et de Martot, infranchissables pour les aloses , dés lors les prises subissent une très nette régression (1800 par nuit en 1880 sur la Seine durant la saison, et seulement 20 pour toute l'année 1897. L'alose feinte remontant moins haut que la grande alose, elle est moins touchée dans ces remontées. Elle devient du reste plus abondante que celle-ci. En 1961, elle ne fraye plus que dans l'estuaire de l'Eure tandis que la grande alose est devenue rare sur le bassin.
Bassin du Rhin :
Les aloses auraient disparus à la fin du 19ème siècle
Bassin Loire-Bretagne :
Jusqu'au 19ème siècle, les aloses sont pêchées sur la Vienne, l'Allier, la Creuse, le Cher, la Mayenne, la Sarthe, l'Aron et sur la Loire où existent de nombreuses frayères en amont de Roanne. Ensuite, la construction de différents ouvrages sur la Loire et ses affluents vont bloquer considérablement la remontée des aloses. En 1952, selon Roy, elle ne fréquente plus guère que la Loire où les nouveaux ouvrages ont encore limité son extension. Spillmann (1961) signale la grande alose dans l'Odet (Finistère) et la feinte dans l'Aulne, la Vilaine, l'Odet, et l'estuaire de la Rance. le barrage de Decize-St Léger des vignes constitue le point de blocage majeur des migrations anadromes sur le cours supérieur de la loire (Baglinière et al, 1988), les adultes ont d'énormes difficultés à le franchir et il constitue, de fait, un site de reproduction forcée et non typique de la grande alose.
Bassin Adour-Garonne :
La raréfaction des Aloses y est relativement récente. Dans les années 50, elles fréquentent le Lot, le Tarn, la Dordogne, et la Garonne jusqu'à Toulouse. Spillmann (1961) les signale aussi dans l'Adour jusqu'à la confluence des Gaves réunis. La construction du barrage de Golfech en 1971 bloque la remontée des aloses sur la Garonne. La construction d'un ascenseur à poissons en 1989 devraient leur permettre de remonter maintenant plus en amont. Actuellement les frayères sont situées à moins de 100 km de l'estuaire sur l'Adour, 160 km sur la Dordogne (Pustelnik, 1987) et 300 km sur la Garonne.
Bassin Rhône :
Jusqu'au milieu du 20ème siècle les Aloses remontaient le Rhône jusqu'au canal de Savière (lac du Bourget), la Saône jusqu'à Auxonne et l'Isère jusqu'à Grenoble. En 1947, la construction du barrage de la Donzère va réduire considérablement l'aire de répartition de l'espèce : la régression des aloses va être très rapide, les pêches atteignaient 53 tonnes entre Arles et Pont-Saint-Esprit en 1927, et seulement 10 tonnes en 1950. Spillmann (1961) signale encore des frayères entre Beaucaire et Avignon et des captures dans l'Aude et l'Hérault, mais les aloses ne remontent plus guère au-delà de Lyon. En 1971 la construction du barrage de Beaucaire puis ensuite celle d'autres ouvrages limitera encore l'aire de remontée des aloses.
La grande Alose est surtout un poisson atlantique, elle vit sur les bords du plateau continental.
Mode de vie
Parvenant à maturité vers l'âge de 3 ans, l'alose finte remonte en banc les fleuves pour se reproduire. Elle fraie seulement deux ou trois fois dans sa vie. Une fois en eau douce, elle ne s'alimente plus et remonte ainsi jusqu'aux premiers fonds de pierres et de sables, à la limite des zônes d'influence des marées. Les petits alosons se nourissent d'insectes et de larves et une fois revenus dans l'estuaire, consomment de petits crustacés. La liste des espèces et sous-espèces d'alose reconnues en Europe est impressionnante. On en compte en effet pas moins d'une vingtaine.
Pour se reproduire, la grande Alose cherchera plutot un secteur couvert de gravier et des eaux animées par un fort couran